TW : (évocation de) captivité, expérimentations scientifiques, meurtres.
Tefé Holland
Appelée Tief par Cassidy, Burya (tempête) par Alekseï et Mary Conway pendant trois ans (identité usurpée, décédée)Aussi connue comme The Sprout en tant que criminalsEst membre de la Ford Fuckus Destroy (indépendante, ne répond qu’à l’appel de la Nature)Plus d'informations
D'origine végétale, roumaine et anglaise. De nationalité apatride, naissance non déclarée. Biologiquement hybride, élémentaire et humaine avec un soupçon de sang démoniaque. Âgée de 21 ans, née il y a 14 ans. It’s a magic trick, Luv.Exerce le métier de parasite (pickpocket, artiste de rue, jobs sans intérêt si elle n’a pas trop la flemme).Vit à Houma en Louisiane, pour la rappeler du fin fond de la cellule qu’elle occupait à Cadmus. Mobile, elle ne tient pas en place.Socialement parlant
De genre fluide (elle/il en fonction de son apparence pour le moment principalement féminine)Est pansexuelleActuellement célibataire, entichée (très) refoulée. Une mauvaise graine semée dans le myocarde qui la fige dans la crainte de ce qui pourrait en éclore.Pouvoirs, équipements & faiblesses
Communication & manipulation végétale : Du brin d'herbe aux arbres centenaires, tous sont connectés, tissant une toile d'informations à l’insu du commun des mortels en murmures, en fredonnements, en longs gémissements. Les plantes se parlent à travers un réseau de racines et de feuillages, l’interpellent, partageant secrets et rumeurs comme des commères à l’heure du thé et Tefé les écoute d’une oreille distraite ou incapable de décrocher son attention de leur conversation puis leur répond, fouille leurs racines pour arracher le moindre petit potin.
Ses doigts effleurent la terre et les racines frémissent, obéissantes. Les vignes s'enroulent et se déroulent à son commandement. Les jardins deviennent des labyrinthes, les forêts des forteresses imprenables. À ses envies et ses colères, la végétation tout entière se réorganise, se transforme, se meurt, ou prolifère. Elle ordonne et ils la suivent, cheffe d’orchestre d’une symphonie aussi massacrée que massacrante.
Faiblesses : Tefé vit avec un poids invisible qui martèle constamment ses tempes, rendant la concentration difficile, voire impossible dans des cas d’urgence, pour supplanter le brouhaha causé par la végétation. À force de s’adresser à des interlocuteurs invisibles, elle pourrait passer pour une cinglée murmurant au vide.
Pour qu’elle puisse extraire des souvenirs ou des informations de la végétation environnante, elle doit s’en trouver à proximité. Cependant, si les plantes sont enracinées à la terre, elles peuvent lui transmettre des signaux de danger par vagues, comme un réseau souterrain d’alarme silencieuse. Qu’il s’agisse d’un incendie, de l’introduction de produits toxiques, de phénomènes météorologiques extrêmes ou de la présence d’une force contre-nature, Tefé en sera avertie.
Son lien avec la nature, bien qu’intense, n’est pas constant, si Tefé est éloignée du Green ou en situation de stress extrême, son contrôle peut vaciller. Lorsque la végétation qu’elle contrôle est endommagée ou détruite, l’élémentaire ressent une douleur aiguë qui peut la désorienter. Cette connexion empathique avec la nature la rend réticente à utiliser son pouvoir de manière destructive.Mithridatisation : Les poisons coulent en elle comme une rivière souterraine, leurs venins se dissipant, perdant leur force à mesure qu'ils tentent de l'affaiblir lorsqu’elle y est régulièrement exposée sur une courte durée. À chaque nouvelle attaque, son corps apprend, s'adapte, se renforce, jusqu'à devenir une forteresse imprenable.
(à venir) Les manipulations mentales, après avoir laissé de profondes cicatrices en elle, se heurtent désormais à une résistance croissante. Son esprit apprend, lentement, à repousser ces intrusions en érigeant des murs invisibles que peu sont capables de démolir.
Faiblesses : Les nouveaux poisons auxquels elle est exposée conservent leurs effets. Les vagues de chaleur intense, les sécheresses implacables et la pollution qui étouffe la terre limitent ses capacités et affaiblissent son corps. Dans ces environnements dégradés où la végétation lutte pour survivre, elle est plus fragile face aux éléments.
Si son esprit tente de résister aux manipulations psychiques, il reste ouvert aux scans, exposé à ceux qui peuvent lire ses pensées, explorer ses souvenirs, sans pour autant leur laisser l’opportunité de la contrôler.Communication & manipulation animale : Les animaux réagissent instantanément à sa présence et à ses commandes se regroupent en armées ou se dispersent comme une marée montante. Les oiseaux peuvent changer de direction, les mammifères peuvent modifier leurs comportements, les créatures aquatiques ajuster leurs déplacements dans les cours d'eau. Ils semblent comprendre instinctivement ses intentions, souvent même avant qu'elle ne les exprime pleinement. Elle pourrait, potentiellement, influé sur l’humain mais elle n’est pour l’instant pas vraiment intéressée. Elle se contente pour l’humanité, de scanner la matière afin d’y trouver les failles à exploiter.
Faiblesses : Sa connexion avec les créatures vivantes se traduit souvent par une surcharge sensorielle. Leurs émotions, leurs instincts, leurs douleurs peuvent l’envahir de manière inattendue, la submergeant jusqu'à ce qu'elle perde sa propre identité dans un tourbillon de sensations. Lorsqu'elle tente de contrôler ou d'influencer les animaux, elle doit composer avec leur résistance naturelle, surtout si leur volonté est forte ou s’ils sont en état de panique. De plus, elle est limitée par la proximité directe.Manipulation de la matière organique (chairs, tissus, sang, os) : Ses doigts dansent sur la peau du monde, effleurant la chair et éveillant des murmures d’obéissance. La matière se plient à sa volonté, se réorganisant et se régénérant sous ses ordres. Les blessures se referment comme des fleurs au matin ou éclatent pour répandre leur pollen jusqu’à ce que le corps ne soit plus que charpie.
Faiblesses : Chaque fois qu’elle altère la chair, elle ressent un épuisement profond, comme si son propre corps payait un tribut à cette transformation (ce qui est réellement le cas parfois). Ce pouvoir, bien que redoutable, est extrêmement versatile, susceptible de provoquer des mutations terribles et limité par sa propre endurance. Utiliser ce don de manière prolongée peut l’affaiblir, la laissant vulnérable. De plus, si pour ce qui est de détruire, Tefé a une large expérience grâce à son rôle de bourreau, quand il s’agit de guérir un corps meurtris autre que le sien, de la plaie ouverte à la repousse d'organes, elle manque pour le moment, considérablement de doigter.Métamorphose : Tefé, fluide et changeante, altère son apparence à volonté. Sa peau se mue en écorce, ses doigts en lianes, ses cheveux en pailles. Elle se fond dans le paysage, disparaît parmi les arbres pour renaître des fleurs. Bien qu’elle garde majoritairement une forme humaine proche de ce à quoi elle est censée ressembler, elle peut modifier ses traits pour devenir méconnaissable, s’amusant parfois à explorer l’autre genre (quand c’est plus simple d’être un homme et qu’elle n’a pas trop la flemme).
Faiblesses : Les souvenirs qui riment avec traumatismes l’empêchent d’en savourer le résultat, aussi ce don lui sert presque uniquement pour l’hybridisme végétal. Elle ne peut pas créer la matière et doit la puiser ailleurs si sa métamorphose modifie sa masse.Projection dans le Green (à venir pour le Red), téléportation et résurrection : Tefé, reliée à la Terre, est capable de se rendre dans la dimension du Green grâce à la projection astrale. De là, elle peut aller partout dans le monde pourvu d’un petit lopin naturel. Émergée à un autre endroit, son corps se reconstitue grâce à la faune et la flore environnante (elle ne le contrôle pas encore, se servant de la matière qui passe à portée). L’inconvénient étant que sa réelle enveloppe, sans défense, reste sur son lieu d’origine et y meurt à petit feu. La destruction totale de son corps d’origine est une bonne façon d’entraîner la mort de Tefé (elle en cherche d’autres) puisqu’elle en deviendra incapable de le faire repousser.Force, résistance et endurance surhumaines : Elle est un avatar des forces de la nature et possède une ascendance démoniaque perdue dans les branches généalogiques. Tefé n’est pas aussi fragile que les humains de base même si son hybridation ne la rend pas aussi robuste qu’elle le souhaiterait.Affinités avec la magie et le paranormal : Le sang de Nergal coule dans ses veines liant Tefé aux arcanes. Les démons sont irrésistiblement attirés par son essence, fruit de sa naissance empreinte de magie noire et cela lui valut un séjour en enfer lorsqu’elle était supposément trop jeune pour s’en rappeler (mais elle s’en souvient très bien) et d’où son Père, le vrai, le héroïque, le végétal, l’a sauvée. Si elle ressent la magie en picotement désagréable sur la peau, elle n’est pas capable, pour l’instant, de la manipuler. L’élémentaire éprouve pour l’occultisme et le reste, un intérêt proportionnel à l’implication de John Constantine dans sa vie : inexistante. Elle a néanmoins un tour dans sa manche, celui de faire disparaître les sourires comme les lapins des chapeaux, dès qu’elle prononce un mot.
La force élémentaire émergeant en conscience collective qui connecte et contrôle toute la vie végétale de la planète.
Elle est représentée par le Parlement des Arbres chargé de diffuser sa volonté.
La force élémentaire émergeant en conscience collective qui connecte et contrôle toute la vie animale de la planète.
Elle est représentée par le Parlement des Membres chargé de diffuser sa volonté.
Regroupe les capacités communes entre les deux forces élémentaires.
La magie, les fantômes, les démons et autres saletés du genre.
Caractère
Ses plus grandes qualités sont sa créativité, son indépendance et son flegmeSes plus grands défauts sont sa méfiance, son inconstance et sa violenceElle ne sait pas se définir puisqu’elle ne sait pas qui elle est, ce qu’elle fout là et si son existence a le moindre sens.
Elle est Tefé, comme la rivière qui coule en Amazonie, bordant le Parlement des Arbres. Lieu mythique, devenu sa prison mentale, la scène d’un théâtre terrifiant, où elle n'était qu'une marionnette prise dans l’étau d’un jeu millénaire. L’homme contre la Nature, une guerre contre nature qui ne pouvait connaître qu’une seule issue : l’extermination de l’agresseur. Le Sang pour sustenter le Sacré.
Elle est Holland, ça évoque la terre et les marais, mais aussi le roncier qui la ronge, de n’être qu’une pousse imparfaite, une moisson inachevée. Dans ses veines coule la sève, mais son existence n’est qu’un écho brisé des véritables racines qu’elle ne peut faire pousser, contrairement à l’entité complètement végétale qu'elle voudrait être, semblable à Swamp Thing. Elle est enchaînée à un nom qui est aussi humain qu’il lui est étranger, reliquat de l’homme que son père spirituel n’a jamais été.
Elle est The Sprout, comme un mantra. La pousse, c'est ce qui reste quand tout le reste se dérobe. C'est son ancre, sa seule certitude dans le chaos interne et externe alors qu’elle n’a jamais été aussi éloignée de son essence initiale, la germe qui s’est échappée du Green.
Elle est humaine, un peu, juste assez pour en haïr chaque parcelle. Sa moitié élémentaire en guerre contre l’autre nature, la part qu'elle renie, la part qu'elle exècre. Une tâche de magie noire marbre son âme, du sang de démon brûle ses veines. Comme une cicatrice jamais refermée, un venin rampant sous la peau, un héritage de son père biologique, John Constantine, qu'elle n'a jamais revendiqué.
Tefé, créature de paradoxes, forge son caractère dans l'antagonisme de ses natures.
Elle est tsunami et clapotis, fusion des éléments et des passions humaines. Sa colère en feu dévorant, destructeur et imprévisible, éclatant comme la foudre. Pourtant, sous la rage couve une mélancolie profonde comme un fleuve, une tristesse enracinée à même le sol qu'elle chérit, nostalgique d’une enfance qu’on lui a arraché comme autant de mauvaises herbes.
Elle est souvent perçue comme distante et énigmatique. Observatrice comme les cyprès chauves qui peuplent son bayou natal et aussi silencieuse que ces témoins muets de la vie qu’elle y a coulé. Figée dans son introspection pour trouver les réponses aux mystères de l’univers ou plus simplement, ce qu’elle est censée y faire. Ses motivations restent incompréhensibles pour beaucoup et sa confiance trop érodée pour être aisément confiée l’empêche de débroussailler la mousse qui couvre ses intentions. Pourtant, ceux qui parviennent à percer la coquille aussi épaisse et robuste qu’une écorce centenaire, découvrent une personne d'une grande sensibilité, capable de compassion et d'empathie. La nymphe se montre aussi plus patiente que brutale envers ceux qui cherchent sincèrement à comprendre la nature et à vivre en harmonie avec elle. Son humour est subtil -elle se trouve très drôle quand bien même elle ne fait rire qu’elle, souvent teinté d'ironie et de mordant, elle apprécie mieux le joutes en finesse que les longs discours pompeux et qu’on lui réponde sur le même ton.
Tefé est douce amère, oscillant entre la tendresse des pousses nouvelles et la cruauté des épines.
Indomptable, elle ne plie pas aux volontés d’autrui puisque déjà instrumentalisée avant même sa naissance. Ses actions sont impulsives, guidées par des instincts aussi anciens que les éluviaux, aussi volatiles que le vent. Son esprit est une forêt dense, peuplée de pensées entremêlées et contradictoires, de rêves égarés et de désirs ardents. La demie élémentaire préfère forger son propre chemin, hors des carcans imposés par la morale, les lois humaines et la bienséance, même si celui-ci est semé d'embûches et se fraie avec la solitude pour compagnie.
Elle est aussi gardienne des secrets, farouchement protectrice envers ceux qu'elle aime, même s’ils sont rares sous forme humaine. Sa loyauté est aussi profonde que les racines d’un figuier sauvage. Elle est prête à tout sacrifier pour ceux qui comptent, à plonger dans l'abîme si cela peut sauver une seule feuille, un seul brin d'herbe. La créature du Green porte en elle une conscience écologique aiguisée, une dévotion pour la terre qui va au-delà de la simple protection. Elle ressent chaque arbre abattu, chaque rivière polluée, comme un coup de poignard dans le dos, une trahison de l'équilibre fragile qu'elle cherche à préserver. Sa violence envers les humains naît de cette douleur, de cette colère face à leur insouciance et leur destruction incessante.
Tefé est pourtant fascinée par leur créativité, par la musique, la peinture, la danse. Toutes ces expressions chargées d'émotion lui semblent miraculeuses pour des êtres aussi primitifs. Elle admire cette capacité à transcender leur condition, à capturer la beauté et l’effroi de leur existence éphémère. Elle-même artiste, la presque humaine trouve refuge dans le dessin, chaque trait de crayon en tentative de saisir l'âme des choses, de comprendre l'interconnexion de toute vie. Sur les routes, elle emporte ses carnets et son ocarina, instrument aussi léger et nomade que la dryade. Ses mélodies, simples mais profondes, résonnent avec la même intensité que le chant du vent à travers les houppiers.
Les épreuves la poussent à grandir, à se renforcer et continuer de chercher cette félicité fugace entre ses deux natures, espérant un jour trouver sa véritable place dans ce vaste monde. Si possible avant que les humains ou autres menaces cosmiques finissent par l’anéantir, elle comme tout le reste.
Physique
La dryade répond aux standards de beauté, mais son allure n'est pas très avenante. Ses traits anguleux, sculptés par une minceur notable due à la captivité, renforcés par une mine blasée, donnent à son visage un aspect sévère et déterminé, masquant une part de sa joliesse. Ses cheveux, d'un blanc pur comme la neige fraîche, tombent en avalanche autour de son visage, encadrant ses traits éthérés. Son sourire de perle lui donne l’allure des dingues et ses yeux brillent d'une lueur mystérieuse, semblables aux clairières baignées de lumière au cœur des bois denses. Leur éclat change selon ses émotions, passant du vert mousseux apaisant au vert vif et perçant des feuilles formant la canopée. L’iris s’imprime parfois de l’immensité du ciel gris d’orage ou d’un bleu couleur chagrin océan.
Sa peau, diaphane, est d'une pâleur presque translucide en contraste avec le circuit veineux en filigrane et évoque la pureté des pétales de lys, renforçant son apparence mystique. Malgré cette fragilité suspectée, une force émane d'elle, comme une écorce impénétrable protégeant un cœur vulnérable recouvert de lierre.
Tefé a une silhouette élancée avoisinant le mètre soixante-quinze, grande liane aux jambes brindilles et aux os aussi noueux que les racines. Le cou trop long est légèrement voûté, comme désireuse de disparaître pour retourner se lover au humus. Sa liberté se veut vagabonde, elle passe donc ses nuits à l'extérieur, s'endormant sous le ciel étoilé ou à l'ombre bienveillante des feuillus. Cette vie de nomade laisse des traces : sa peau est souvent couverte d'une fine pellicule de terre, ses vêtements tâchés par la poussière et le lichen.
Elle s’habille avec praticité de vêtements légers qui couvrent difficilement son impudicité. Usés jusqu’à la lie, faits de fibres naturelles douces à l’épiderme, aux couleurs terreuses et motifs floraux. Ils sont rarement adaptés à sa morphologie, trop courts ou trop amples, et toujours ramassés au cours de ses errances.
Ce qui la rend encore plus particulière est sa capacité à adopter des formes végétales, avec lesquelles elle se sent plus en phase que sa carcasse humaine jugée inutile et encombrante. Sa chevelure devient alors un tableau vivant. Régulièrement, des joncs, des roseaux, des brindilles et même de petites fleurs y poussent, s'entremêlant de manière aléatoire pour créer une couronne naturelle qui témoigne de sa connexion intime avec la flore environnante. Sa peau se teinte alors d’un vert chlorophylle quand la plante s’enracine pour une séance de photosynthèse ou se marbre comme le bois dont les branches lui font de nouvelles paires de bras.